La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) est une forme juridique d’entreprise dont la création date de 1999. Elle convient particulièrement lorsque l’on souhaite se lancer seul dans l’entrepreneuriat. Cela ne manque donc pas de susciter un engouement parmi les entrepreneurs en herbe. Liberté statutaire, fiscalité alléchante et bien d’autres sont quelques-uns de ses atouts. Tout n’est cependant pas rose, car la SASU possède aussi des inconvénients. Que faut-il savoir à ce propos ?
Les avantages
Tout créateur d’entreprise bénéficie de nombreux atouts, en optant pour une SASU. Voici quelques-uns parmi les plus courants.
Montant du capital libre
Une SASU a un montant du capital social minimum fixé à 1 €. Vous avez toute la liberté de définir dans vos statuts, le montant du capital dont vous souhaitez disposer. Le choix vous est également donné entre un capital fixe et une SASU à capital variable. Tout dépend donc de la taille de votre projet avec cette forme juridique.
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Associé unique
En SASU, l’associé unique peut être une personne physique ou morale. La société mère peut occuper cette fonction, s’il s’agit par exemple d’une filiale. Les montages juridiques ainsi permis favorisent la conservation du pouvoir dans ces filiales. Les décisions à prendre sont également facilitées par l’associé unique, tout comme la direction au cours des Assemblées Générales. En somme, moins de tensions ont la probabilité d’être au sein de cette société.
Les inconvénients
Comme il est possible de s’en douter, la SASU n’a pas que des avantages. Certains inconvénients sont aussi à son actif.
Frais élevés pour créer et faire fonctionner la SASU
Le budget à consacrer à la création d’une SASU est plus important que celui d’une microentreprise. Entre autres, vous devrez rédiger les statuts, obtenir une attestation de dépôt de fonds, et remplir le formulaire M0. Par ailleurs, les cotisations sociales de la SASU sont de l’ordre de 70%. L’entrepreneur a aussi des obligations comptables avec une SASU :
- Tenue des livres comptables ;
- Établissement des comptes annuels ;
- Possession d’un compte bancaire professionnel ;
- Etc.
Toutes ces obligations comptables représentent un budget prévisionnel à intégrer dans la trésorerie.
Coût élevé de la fermeture d’une SASU
La fermeture d’une SASU est subordonnée à deux formalités non gratuites, à savoir :
- La dissolution ;
- La liquidation.
Pour dissoudre une SASU, il faudra prévoir 350 euros. Ce montant couvre la publication de l’annonce légale et le dépôt du dossier au tribunal de commerce. La liquidation requiert 155 euros pour que l’annonce légale soit faite, et que la demande de radiation soit transmise au greffe. Vous aurez donc à dépenser plus de 500 euros pour fermer l’entreprise, sans compter tous les autres coûts supplémentaires. Ils sont à considérer si vous souhaitez confier la fermeture de la SASU à un spécialiste par exemple.
En somme, la SASU est un statut juridique qui convient aux entrepreneurs qui souhaitent se lancer seuls. Elle comporte plusieurs atouts, dont la liberté du montant du capital et l’associé unique. Néanmoins, elle n’est pas sans inconvénient. Créer et faire fonctionner une SASU reviennent assez cher, tout comme la fermer. Il faudra donc prendre le temps de peser le pour et le contre, avant de se lancer.