Les choses à savoir pour bien assurer votre logement

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Pour souscrire à un contrat d’assurance habitation, tout occupant d’un logement doit pouvoir estimer le coût financier et les gains qu’il peut tirer de cette prestation. Ainsi, entre les obligations légales et les options supplémentaires, celui-ci pourra faire un choix éclairé et minimiser son budget. Voici ce qu’il faut connaître pour protéger vos biens tout en faisant des économies.

Faut-il assurer son logement même en tant que locataire ?

Il faut savoir que l’assurance habitation n’est pas une obligation légale, notamment si le logement est occupé par son propriétaire lui-même. Elle est toutefois fortement recommandée. Ne pas le faire est donc un grand risque. En effet, sans assurance, si jamais un sinistre devait survenir, le propriétaire devra se charger personnellement de l’indemnisation de tout préjudice occasionné par lui-même ou son habitation.

En ce qui concerne le locataire cependant, il est une obligation pour ce dernier de souscrire à une solution d’assurance. En effet, cela lui permettra de faire face aux risques dont il doit répondre vis-à-vis de son bailleur. Pour bénéficier d’une telle prestation, locataire comme propriétaire occupant peuvent s’adresser à des partenaires fiables comme la maaf qui est une société d’assurance mutuelle.

 

Quelle est la différence entre résidence principale ou secondaire ?

La résidence principale est par définition l’habitation qu’occupe un ménage de façon habituelle et ce durant la majeure partie de l’année. Il conserve les différents centres d’intérêt professionnels et matériels du ménage. Aussi, l’adresse de la résidence principale est celle qui figure sur les papiers administratifs des membres de la famille. Il n’est donc pas possible pour un individu de disposer de deux résidences principales.

La résidence secondaire quant à elle est un appartement ou une maison qui accueille le ou les résidents durant les vacances ou les week-ends. Ainsi, ces derniers n’y sont pas présents durant la majeure partie de l’année. Souvent appelée maison de campagne, elle est considérée comme un domicile lié au repos et aux loisirs.

 

Quelles garanties sont incontournables ?

S’il n’est pas obligé de souscrire à une assurance multirisque, le locataire est quand même tenu de souscrire à une garantie risque locatif. Plus globalement, il est question de responsabilité civile locative. En effet, cette solution permet de couvrir les risques pouvant survenir pendant qu’il occupe le logement loué. Il s’agit notamment d’explosion de gaz, de dommage d’incendie ou de dégât des eaux. La responsabilité civile locative protège aussi contre les dommages causés à des tiers.

Outre les garanties susmentionnées, il y en a d’autres tout aussi importantes. Ce sont :

  • la garantie catastrophe naturelle
  • la garantie tempête et événements climatique
  • la garantie vol et vandalisme
  • etc.

Même si elles sont facultatives, toutes ces garanties sont valables aussi bien pour un locataire que pour un propriétaire occupant lui-même son logement.

 

Bien évaluer votre capital mobilier

Avant de souscrire à une assurance habitation, il est indispensable d’évaluer votre capital mobilier. C’est le seul moyen que vous avez de choisir le type de couverture le mieux adapté pour vous. Ainsi, pour évaluer vos biens mobiliers, vous devez prendre en compte deux critères à savoir : la date d’acquisition et le coût d’acquisition du meuble.

Le premier critère permet de déterminer la vétusté du bien le jour du sinistre. Quant au second, il est nécessaire pour déterminer la valeur du remboursement dont bénéficiera le propriétaire.

 

Calculer le montant des franchises

Qu’il s’agisse de la franchise relative, proportionnelle ou absolue, il importe de savoir les calculer pour pouvoir estimer le montant de votre indemnité.

La franchise relative est le seuil à partir duquel les pertes subies par l’assuré ne sont pas prises en charge. Son calcul est très simple. En effet, si le montant de la franchise relative est de 400 euros et le coût du bien ayant subi des dommages s’élève à 350 euros, l’assuré n’est pas indemnisé.

La franchise proportionnelle, quant à elle, change en fonction des dommages subis par le bien. Il peut par exemple être fixé à 10 % avec un minimum de 400 euros et un maximum de 500 euros.

Exprimée en euros, la franchise absolue est invariable et est déduite du montant qui reste à la charge de l’assureur. Si par exemple, les pertes d’un sinistre s’élèvent à 10.000 euros et la franchise à 300 euros, l’assuré perçoit 9.700 euros.